L’Internet des Objets : une mine d’or pour les entreprises africaines

L’internet des objets devrait représenter un canal de croissance et de dynamisme important pour le développement de notre continent. D’ici 2025, le marché des objets connectés en Afrique pourrait peser environ 500 milliards de dollars, selon les chiffres de l’entreprise américaine CISCO Systems.

L’usage des objets connectés aura indubitablement un impact conséquent sur le mode de vie des populations africaines.

Un allié inestimable pour les institutions africaines…

L’Internet des objets (IdO ou IoT pour Internet of Things en anglais) représente l’extension d’Internet à des choses et à des lieux du monde physique. Alors qu’Internet ne se prolonge habituellement pas au-delà du monde électronique, l’internet des objets représente les échanges d’informations et de données provenant de dispositifs présents dans le monde réel vers le réseau Internet. (wikipedia)

Grâce à leur capacité à collecter et analyser des quantités importantes de données, les objets connectés pourraient être le catalyseur pour une forte amélioration des prestations offertes par les services de santé, les institutions administratives ou encore les services publics en Afrique.

Des capteurs intelligents permettent déjà à des patients de se faire suivre par des spécialistes de la santé situés à plusieurs kilomètres d’eux.

Dans de grandes agglomérations africaines, des traceurs connectés à Internet pourraient faire gagner de précieuses minutes aux navetteurs en informant sur la localisation des transports publics.

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L’utilisation des dispositifs de localisation connectés sur les animaux ou encore l’usage de drones rendrait plus efficace la lutte contre des fléaux tels que le vol de bétail, le braconnage ou le paludisme.

Des bracelets connectés pour la géolocalisation des personnes à risque dans la lutte contre le terrorisme ? Des patchs « connectés » pour le suivi des grossesses en milieu rural ? Des « super-grenouillères » pour le suivi de la santé des prématurés?

En résumé, s’il y a un problème, une solution pourra sans aucun doute être proposée au milliard de personnes vivant sur le continent africain grâce aux objets connectés.L’essor de l’Internet des Objets en Afrique est, entre autres, ralenti par la connectivité limitée et la cybercriminalité qui représentent des obstacles qu’il faudra surmonter avant de pouvoir profiter pleinement de ces « nouveaux outils » sur notre continent.

La sécurité au centre des débats

Les informations générées par l’Internet des objets et les technologies portables seront de plus en plus personnelles. Elles formeront une « piste de données », que les utilisateurs laisseront derrière eux comme des « Petit Poucet » des temps modernes. De ce fait, la vie privée est et sera un des gros enjeux de l’Internet des objets.

Quelles sont les solutions les plus innovantes en Afrique dans le monde de l’IOT (internet of things)? Comment s’approprier ces outils qui révolutionneront le mode de vie des populations africaines ? Que doivent faire les entreprises africaines pour marquer ce marché de leur empreinte ?

Autant de questions autour desquelles nous vous invitons à débattre durant le SIPEN Dakar 2015.

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