Catégorie : Economie numérique

Digitalisation du secteur public : 3 enjeux de la E-administration

La transformation digitale nécessite la mise à jour ou le renouvellement des modifications des processus et des systèmes informatiques. Chose qu’il est plus difficile de faire dans le secteur public que dans le secteur privé. Cela pour plusieurs raisons, dont celle liée au maintien d’une continuité stratégique même lorsque les administrations politiques changent.

La digitalisation du secteur public est pourtant un des enjeux phares de la digitalisation sur le continent. Les usagers sont impatients et s’attendent à une intégration de la technologie au sein de l’administration. Une attente qui s’articule très souvent autour de la dématérialisation des process, des documents, des données et des échanges, afin de faciliter les relations entre les eux (usagers) et l’administration. Il souhaite une e-administration. L’Administration électronique ou E-Administration désigne l’utilisation des technologies de l’information et de la communication par les administrations publiques visant à rendre les services publics plus accessibles à leurs usagers et à améliorer leur fonctionnement interne.

Dans un contexte socio-économique en plein changement, les TIC sont devenues, plus que jamais, les leviers proclamés d’une transformation profonde du fonctionnement des services de l’Etat. La digitalisation du secteur public doit être plus qu’une simple évolution technologique. Elle doit apporter plus de transparence et simplifier la relation avec les opérateurs économiques et autres parties prenantes. Autant de bons points qui amènent à creuser plus loin et comprendre les enjeux liés à la digitalisation de ce secteur.

Simplifier les démarches administratives grâce à la dématérialisation

Selon Philippe VRIGNAUD, Directeur de projet chez Direction interministérielle du numérique et du SI de l’Etat (DINSIC), “La dématérialisation au sens large (concernant bien entendu la numérisation des documents mais aussi et surtout la relation usager ou les processus métier) doit aller vers une simplification de la vie de l’usager et plus d’efficience pour l’Etat”.

Que ce soit pour un marché public ou un simple document administratif destiné à un usager, la dématérialisation doit faciliter le partage et permettre de gagner du temps. Au niveau de l’administration en lui même un des enjeux serait de rendre les documents plus collaboratifs et accessibles.

La simplification des démarches administratives est donc un des enjeux que peut régler la dématérialisation, que ce soit dans le cadre des marchés publics ou d’un simple document administratif destiné à un usager, la dématérialisation facilite le partage.

Rendre les documents collaboratifs et réduire le temps de recherche d’informations

Autre enjeu de la E-administration, c’est la possibilité de rendre les documents plus collaboratifs pour les différentes démembrements de l’administration. En effet, la E-administration devrait permettre aux administrés de disposer de leurs documents administratifs même en cas de changement de localisation ou de perte accidentelle. La procédure serait plus rapide grâce à une plus grande transversalité entre les administrations notamment en mettant en place des architectures permettant une collaboration inter-services.

Une manière de répondre aux attentes des administrés pour des communications omnicanales, mobiles, quasi instantanées, procurer une expérience utilisateur (aussi bien pour les agents que pour les administrés) et garantir une conformité à un contexte légal et réglementaire toujours plus strict notamment en termes de confiance numérique. Des processus qui permettrait à l’administration de réduire la complexité des procédures mais aussi les délais de réponse.
Au Sénégal, l’ADIE a déjà pensé à ces solutions pour l’Etat avec la mise en place d’un portail collaboratif nommé CPS (Collaborative Portal Server) basé sur les logiciels libres, et qui offre un outil de productivité et d’efficacité pour tous les pouvoirs publics. Un espace collaboratif qui  devra faciliter le partage des données.

Réduire les coûts de l’administration

La digitalisation du secteur public permettrait d’abaisser les coûts de l’administration, grâce déjà à une utilisation moindre du papier. La numérisation fait évoluer l’administration vers une dimension de plateforme, sur laquelle les citoyens et les services publics interagissent. On utiliserait ainsi moins de papier pour le plus grand bonheur des écologistes mais aussi aussi de l’Etat. Certes, le retour sur investissement de la E-administration peut s’avérer difficilement quantifiable. Mais cela ne devrait pas entraver la marche vers la dématérialisation car, cette transformation en plus de collecter des données en nombre et à les exploiter pour offrir de nouveaux services aux utilisateurs.

La e-administration est désormais plus qu’un concept, il s’agit d’une réalité pour les Etats. Il existe d’ailleurs des classements internationaux d’e-administration parmi lesquels lindice de développement de l’administration en ligne qui, présente l’état de développement des États membres des Nations Unies.

Pour que les nouvelles technologies conduisent à plus d’efficacité, il est nécessaire que le changement ne soit pas que technologique. Ce changement doit également inclure une dimension organisationnelle, mais aussi humaine pour une grande transparence dans l’utilisation des TICS aussi bien par les populations que par les services publics de même que les entreprises.

La transformation numérique sera t-elle le propulseur de la croissance dans les marchés émergents ?

Dans les pays développés, le numérique contribue à stimuler la productivité et la compétitivité économique. La croissance économique a été accélérée par l’introduction de nouveaux services et produits issus de la transformation numérique. Des industries telles que le transport ou l’hôtellerie se retrouve bouleversées par l’avènement d’un nouveau modèle économique. Le secteur bancaire est aussi un de ceux qui ressent les innovations digitales avec l’introduction du mobile money en 2007 avec la solution M-Pesa numérique. En plus de contribuer à la transformation des industries, la transformation numérique ne serait elle pas un moyen idéal de renforcer les compétences grâce aux formations à distance mais aussi de favoriser l’égalité des genres? Un combat qui est d’ailleurs porté par les différents regroupements de femmes entrepreneurs et des initiatives telles que le WIC (Women’s Investment Club).

Mais la digitalisation apporte également son lot de craintes en terme de régularisation, d’emploi qui risque de disparaître. Avec autant de questions, on est en droit de se poser la question : la transformation numérique sera t-elle le propulseur de la croissance dans les marchés émergents?

Les opportunités business de la transformation numérique pour les marchés émergents

La révolution numérique en Afrique offre de nombreux avantages. Il permet en outre l’émergence de nouveaux opérateurs sur le marché pour le développement des différentes technologies et infrastructure. Cela découle sur des opportunités de collaborations comme celle conclue entre les opérateurs Orange et MTN pour la création d’une société commune du nom de Mowali. Une société qui permettra l’interopérabilité des paiements sur l’ensemble du continent.

Car, le mobile money est un des secteurs à fort enjeux en Afrique. Né au kenya avec M-Pesa, le mobile money s’est répandu sur le reste du continent. Aujourd’hui son dynamisme en Afrique de l’Ouest s’est traduit par l’ouverture de 104,5 millions de comptes de mobile en 2017 pour une valeur de transactions de 5,3 milliards de dollars US.
Une opportunité pour l’inclusion financière des populations dans un continent où le taux de bancarisation est des plus faibles, mais aussi pour la réduction du chômage chez les jeunes et l’égalité des genres.

Un moyen de favoriser l’emploi des jeune et l’égalité des genres

Le numérique à travers les technologies de l’information et de la communication (TIC) est considéré comme un secteur important pour la création d’emplois et le développement économique, en particulier dans les pays en développement confrontés à des problèmes de croissance et de chômage. Selon le rapport 2017 sur la compétitivité en Afrique, “Si les politiques actuelles en matière d’emplois restent inchangées, moins du quart des 450 millions de nouveaux emplois nécessaires au cours des 20 prochaines années seront créés”. Le numérique apporte donc une réponse favorisant la création d’entreprise et d’emploi.
Se posera cependant le problème de la formation. Un problème auquel les écosystèmes tentent de répondre en s’organisant pour structurer le marché du numérique et permettre à cette génération d’entrepreneurs de combler leurs lacunes en compétences mais aussi les accompagner dans leur recherches de financement. On note de nombreux incubateurs et autres structures d’accompagnement qui se mettent en place pour accompagner les acteurs. Les hackathons et autres programmes d’open innovation sont également de plus en plus fréquents sur le continent.

Que ce soit le secteur public comme le privé, les organisations ont compris l’importance de la transformation numérique pour s’adapter et rester compétitives

Des investissements consentis pour développer les infrastructures numériques

Plusieurs initiatives de grande envergure ont pour but de développer les infrastructures numériques en Afrique. Preuve que les gouvernements sont conscients du potentiel du digital sur la croissance économique. Des plans nationaux orientés numérique sont mis en place dans des pays comme le Sénégal avec la stratégie « Sénégal numérique 2025 » partie intégrante du Plan Sénégal Emergent. La Tunisie et le Cameroun se démarque également avec respectivement ”Plan National Stratégique « Tunisie Digitale 2020” et Plan stratégique Cameroun numérique à l’horizon 2020. Une liste non exhaustive qui démontre la volonté des Etats de mettre en place des politiques inclusives, cohérentes et bien coordonnées, impliquant toutes les parties prenantes gouvernement, entreprises et partenaires de développement.

Une étape bien franchie par plusieurs nations anglophones au sein du continent.  On pense notamment à l’Afrique du Sud, au Kenya, au Nigéria ou encore le Rwanda qui deviennent de véritable hubs d’innovations et de recherche.

En 2018 par exemple, le rapport GSMA sur l’économie numérique africaine nous apprenait que les technologies mobiles ont contribué à hauteur de 7,1% du PIB de l’Afrique subsaharienne. Cela équivaut à 110 milliards de dollars. Au Nigéria pour la même période, le secteur des Télécommunications contribuaient à 8,87% du PIB.

A notre question de départ à savoir si la transformation numérique sera le propulseur de la croissance dans les marchés émergents, la réponse semble être oui. Le numérique promeut l’émergence de nouveaux métiers et les formations les plus poussées sont désormais disponibles sur internet. La volonté des Etats à intégrer la numérisation dans leurs différents programme de développement montre l’attente portée envers la transformation numérique et ses effets positifs attendus dans le développement des marchés émergents.

[SIPEN 2018] Business Reverse Pitch : le secteur public en quête d’innovation numérique

Sipen dakar

Innover pour rester dans la course et satisfaire les utilisateurs

Les entreprises ont quotidiennement des choix stratégiques à faire et, généralement, un éventail de possibilités très limitées. Pour adapter cela à l’innovation numérique, lorsque vous visez la place de leader, vous devez vous munir des meilleures technologies à date, plus important encore, des technologies adaptées aux entreprises africaines et à votre secteur d’activité. Le second grand défi, à l’échelle mondiale, est bien d’avoir accès à l’information.

Avoir un éventail de possibilités est  primordiale pour une entreprise. L’essence même de la survie de toute organisation dépend de sa capacité à s’adapter et à s’efforcer de toujours faire le meilleur choix parmi une multitude de possibilités. Cependant, il est bien possible de se départir de ce frein. En effet, toute la particularité de cette troisième édition du SIPEN qui se tiendra les 13 et 14 février 2018 à l’hôtel King Fahd Palace de Dakar repose sur l’un des trois caractères innovants apportés à l’événement qu’est le Business Reverse Pitch.

Qu’est-ce que le business reverse Pitch ?

Excellent moyen pour prendre du recul et avoir une vision 360°, le Business Reverse Pitch donne la voix/possibilité aux grandes entreprises/organisations d’exposer leurs problèmes et besoins en matière d’innovation technologique, permettant ainsi aux PME ou start up de leur présenter les meilleurs solutions (adaptées à leurs besoins) .

Le business reverse pitch du SIPEN 

Dans un contexte plus numérique, lors de tels ateliers, nous avons l’habitude de voir traditionnellement des entreprises évoluant dans le digital ou numérique, mettre en avant  leurs solutions innovantes essayant de  créer, par la même, des opportunités d’affaires.

Pour la première fois au Sénégal, les organisations publiques prendront le micro à la place des entreprises.

L’objectif sera double : En premier lieu, elles présenteront leurs besoins et/ou challenges en innovation numérique, pour lesquelles elles souhaitent être accompagnées par les meilleures entreprises Techs du Sénégal et de la sous-région. En second lieu, assurément, elles espèrent  quitter le Business Reverse Pitch avec des solutions concrètes et adaptées afin d’apporter une touche nouvelle à la gestion de leurs organisations.
Si vous voulez en savoir plus, inscrivez-vous et retrouvez-nous à l’hôtel King Fahd Palace de Dakar le mardi 13 février 2018 de 14h30 à 16h00.

 

A très bientôt !

#SIPEN2018

SIPEN 2018 – Business Forum Sectoriel : venez présenter vos solutions aux entreprises, commerces et industries

Les entreprises Africaines évoluent dans des écosystèmes particuliers. Tout en répondant au mieux aux besoins de leurs clientèles, elles essaient d’intégrer les perpétuelles mises à jour, propres à leurs secteurs et de s’approprier les solutions qui donnent un souffle nouveau à leur stratégie.

Dans la recherche de solutions universelles pour répondre à leurs besoins technologiques, le travail peut se révéler facile. Par contre, trouver des solutions adaptées aux réalités de nos entreprises africaines est un autre challenge.

C’est dans cette optique que le SIPEN a mis en place, cette année, le Business Forum Sectoriel afin de mettre en avant les solutions des entreprises du secteur des TIC, réfléchies pour les secteurs du tourisme, de la microfinance, de l’industrie, des mines et du commerce.

Tourisme

Le poids du tourisme dans nos économies est très important, particulièrement au Sénégal où dernièrement les pouvoirs publics oeuvrent pour sa redynamisation. Des campagnes de publicité sont lancées et des affiches montrant les différents sites touristiques du pays sont retrouvées sur les grandes artères de la ville de même que le site web de l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique, qui est devenu plus accessible.

Au Sénégal, l’industrie touristique représente 6,3% du PIB. Aussi, la croissance du secteur touristique sénégalais devrait être de 5% par an sur les dix prochaines années d’après le rapport “Hospitality Report Senegal 2016” réalisé par Jumia Travel. Le tourisme d’affaire représente 57,20% des recettes de ce secteur et les loisirs 42,80%. Un secteur dynamique et qui pourrait l’être encore plus si les acteurs incluent dans leur stratégie le digital, qui leur permettrait de s’aligner aux normes internationales, mais aussi de satisfaire une plus forte demande.

Les Fintech en pleine expansion dans le secteur de  la microfinance

Les acteurs du secteur financier tentent le “nouveau” pour pouvoir faire face à la concurrence et se rapprocher de leur cible. De plus en plus nombreux à tester de nouvelles solutions, ils sont portés sur les solutions pouvant les aider à être plus réactifs ou plus disponibles pour leurs clients, ils souhaitent également démocratiser l’accès à l’information, dans un but éducatif.

Force est d’admettre que le secteur financier a perpétuellement besoin de nouvelles innovations technologiques pensées pour eux. Cependant, il existe, encore, de multiples freins au développement des nouveaux services financiers digitaux. L’absence d’éducation financière de la population est la plus importante, s’en suit l’utilisation des terminaux financiers digitaux. Le défi se situe dès lors sur l’appropriation par ces populations des solutions et outils que leur offrent les institutions financières.

Le renforcement des infrastructures numériques dans l’industrie et les mines

Les retombées financières générées par le secteur extractif sénégalais sont estimées à 116,8 milliards de francs CFA pour l’année 2016, révèle un rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE). Aujourd’hui, ce secteur cherche à quitter l’approche traditionnelle et à embrasser les TIC dans une optique d’amélioration de leur logistique et de traçabilité pour un meilleur suivi des principales activités telles que les chantiers ou différents gisements en cours d’exploitation. De même, les différents acteurs de ce secteur veulent plus de coordination afin d’optimiser le travail de leurs équipes et une acquisition de données (chiffres, pourcentages et statistiques) à temps réels concernant leurs activités.

Faites du commerce à l’ère du numérique

Le commerce devient, d’année en année, plus dynamique surtout avec l’avènement de l’e-commerce. Service qui a permis de mieux développer le paiement mobile dans une Afrique très peu bancarisé. Rien qu’au sein de l’UEMOA, d’après Africa 24,  le taux de personnes bancarisés est estimé entre 7.4 et 8%. Un taux de bancarisation assez bas, auquel s’ajoute de nombreux défis que les différents acteurs de l’environnement du commerce Africain essaient de relever tels que : la protection des données, l’accès au marché pour les populations, la connaissance des normes internationales pour les entreprises désirant faire de l’export, etc. Ce sont là les nombreux défis, entre autres, que  les différents acteurs de l’environnement du commerce Africain essaient de relever

L’intérêt du Business Forum Sectoriel, organisé par le SIPEN, est de permettre aux différents acteurs de l’écosystème du numérique de tendre la main aux organisations sectorielles, dans leur processus de digitalisation. Process devenant de plus en plus incontournable pour tous les secteurs car, il s’agit aujourd’hui pour elles d’accélérer leur transformation digitale mais, aussi de  trouver des réponses à leurs défis organisationnels grâce au digital. Ce sera également l’occasion de valoriser les porteurs de projet/solutions.

Si vous avez des solutions taillées sur mesure pour ces différents secteurs, retrouvez-nous à l’hôtel King Fahd Palace de Dakar le mardi 13 février 2018 de 14h30 à 16h00.

A très bientôt !

 

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SIPEN 2018 | Venez assister à l’émergence des économies africaines

Ces 13 et 14 février 2018, se tiendra au King Fahd Palace la troisième édition du Salon International de l’Economie Numérique (SIPEN). Rendez-vous incontournable de l’écosystème numérique africain, le SIPEN est un événement qui offre un cadre de réflexion relatif à la transformation digitale de nos entreprises et à la définition d’un modèle de boost de nos économies africaines. Entre forums sectoriels et keynotes, le SIPEN est le décor idéal pour faciliter les échanges entre les acteurs de l’écosystème TIC, intervenants, professionnels de tous les secteurs qui aboutiront sur des partenariats.

 

Dans une logique d’amélioration continue, les organisateurs du SIPEN ont apporté des changements notables édition après édition. L’édition 2015 a réuni des experts sectoriels, des professionnels nationaux des TIC et a permis de partager les meilleures pratiques concernant l’économie numérique en tant que levier de développement.

L’édition 2017 a été l’occasion d’échanger autour de panels sur les difficultés et perspectives de l’écosystème du numérique. Quarante (40) exposants et plus de quatre milles (4 000) visiteurs ont pris part à cette édition.

Pour l’année 2018, le SIPEN se démarque en impliquant les autres secteurs d’activités notamment la microfinance, l’industrie, les mines, le commerce, le tourisme, et le secteur public; en recueillant leurs besoins, en leur proposant des solutions adaptées à travers les Business Forum sectoriel et le Business Reverse Pitch.

Un fort accent sera mis sur la création d’opportunités d’affaires pour les participants à cette 3ème édition.

 

Le SIPEN 2018 au service des autres secteurs

 

Cette année, le thème portera sur la Transformation digitale, socle de l’émergence des économies africaines.  Le salon comptera trente (30) intervenants, experts dans leur domaine et près de trois cents (300) décideurs venus d’horizons divers. Il est également prévu, dans le but de satisfaire tous les participants au salon, deux-cent cinquante (250)  rencontres B2B, dix (10) ateliers thématiques, six (6) conférences scientifiques, cinq (5) business forums sectoriels et un (1) business reverse pitch du secteur public.

 

Le mardi 13 février 2018, vous pourrez assister au Business Reverse Pitch du secteur public. Durant cette session, les différents intervenants, tous décideurs du secteur public, présenteront les besoins et projets pour lesquels ils souhaiteraient être accompagnés par les entreprises du secteur des TIC. Cet atelier sera un excellent moyen de nouer des partenariats directs avec les donneurs d’ordre du secteur public.

 

Le mercredi 14 février 2018 vous pourrez assister aux différents business forums sectoriels dans le domaine de la micro-finance, de l’industrie, des mines, du commerce, de la santé, de l’éducation et du tourisme. Les entreprises et professionnels des TIC viendront présenter des solutions déjà pensées pour ces différents secteurs et qui s’adapteront aux besoins du moment des entreprises du même secteur.

 

Pour participer et échanger avec des acteurs de l’écosystème du numérique et découvrir les nouvelles tendances et solutions pour vos entreprises, inscrivez-vous à la cette troisième édition du SIPEN en cliquant ici.

 

#UneMinuteAvec : Sensoft

Nous avons profité du Salon International des Professionnels de l’Économie Numérique qui s’est déroulé au King Fahd Palace les 14 et 15 décembre 2015, pour échanger avec l’équipe de SENSOFT, dont le directeur général, Lamine TRAORE, était également responsable du comité d’organisation du SIPEN Dakar.

Sensoft est une société d’expertise spécialisée dans le génie logiciel, l’innovation technologique et l’intégration de services à valeurs ajoutées.

En quelques chiffres, Sensoft c’est :

  • 12 années d’expertise capitalisées dans l’informatique ;
  • 200 000 clients gérés sur notre plateforme CLOUD ;
  • 5 secteurs d’activités (Banque-Finance-Assurance, Education, Santé, Industriel-Pétrolier, ONG-Secteur public)

L’entreprise a fait preuve de son savoir-faire à travers le continent en implémentant ses solutions au SENEGAL, au NIGER, au MALI, en Côte d’Ivoire, au GABON, au CONGO, au Burkina FASO et aux Iles Comores.

Des solutions pensées pour un marché en pleine croissance

Avec plus d’une décennie d’expérience dans le développement d’applications intégrées pour des domaines sensibles, SENSOFT a su s’affirmer et monter en puissance grâce à la maîtrise d’outils, de méthodologie et de frameworks de développement AGILE basée sur du JAVA/J2EE.

Parmi les solutions proposées par l’entreprise :

  • KAIROS

Une plateforme de gestion intégrée spécialement conçue pour le monde de l’éducation, de l’enseignement et de la formation.

  • AICHA

Une solution de gestion du crédit et de l’épargne parfaitement adaptée au nouveau référentiel de la BCEAO et qui permet de disposer des capacités de gestion financière spécialement adaptées aux Institutions de Microfinance.

  • HRMANAGER

Une plateforme multi-société de gestion des RH qui permet de concilier l’administration, le développement et le plan de carrière des RH, la paie et le recrutement avec un moteur transversal de WorkFlow intégré.

  • CYNOD CARD SYSTEM

Une solution innovante, simple et flexible avec des technologies de pointe qui permettent d’assurer une gestion optimale et sécurisée de cartes monétique et des tickets à valeurs.

« L’expérience nous a montré qu’avec ces Frameworks et le développement basé sur la méthodologie AGILE, les produits sont réalisés dans des délais réduits avec plus de qualité et de conformité aux besoins du client. » souligne l’entreprise.

Parmi les références de ce leader made in Sénégal, des grands groupes comme la BICIS, la BNDE, la CBAO, le groupe ELTON, le CESAG, le centre de formation BEM, l’ADEPME, etc.

Pour en savoir plus sur Sensoft, visitez le site Sensoft.sn.

#UneMinuteAvec : Tigo Sénégal

Découvrez quelques-unes des entreprises qui ont participé à SIPEN Dakar 2015.

Nous avons profité du Salon International des Professionnels de l’Économie Numérique qui s’est déroulé au King Fahd Palace les 14 et 15 décembre 2015, pour découvrir les nouveautés de l’opérateur de téléphonie Tigo Sénégal.

La marque bleue a été l’une des stars du SIPEN Dakar. Armée d’un stand qui marquait par son caractère imposant, la forte présence du deuxième opérateur Télécom sur le marché sénégalais, Tigo a présenté à plusieurs milliers de visiteurs qui ont fait le déplacement jusqu’au King Fahd Palace, ses nouvelles offres et a tenu à souligner la qualité de son réseau : « Outre nos offres alléchantes déjà connues par le grand public, nous avons introduit une solution qui permet à nos abonnés de se connecter en illimité via nos modems 3G – 4G. Nous sommes également très fiers de notre réseau qui est le meilleur sur le territoire sénégalais, je vous invite à vous en faire votre propre avis! », soulignait l’hôtesse en charge du marketing.

Si d’autres mots pouvaient difficilement provenir d’un agent de l’entreprise, il ne fait aucun doute qu’après des moments difficiles, Tigo file désormais un bon coton.

En effet, si l’on en juge par les résultats positifs publiés par l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) qui a annoncé que, depuis que la portabilité est une réalité au Sénégal, Tigo a reçu le plus de nouveaux abonnés provenant des autres opérateurs, on comprend mieux pourquoi l’opérateur invité ses abonnés à « Live it, Love it ».

Pour en savoir plus sur les offres de Tigo, visitez le site Tigo.sn.

#UneMinuteAvec : SenMarketing

Découvrez quelques-unes des entreprises qui ont participé à SIPEN Dakar 2015.

Nous avons profité du Salon International des Professionnels de l’Économie Numérique qui s’est déroulé au King Fahd Palace les 14 et 15 décembre 2015, pour échanger avec Ibou NDIAYE, Business Manager chez SenMarketing Digital.

SenMarketing est une agence de Marketing Digital spécialisée dans l’e-commerce, l’inbound marketing et la publicité digitale. « SenMarketing accompagne ses clients, avec les leviers du digitale, pour élargir leur clientèle, booster leur business et rester en tête de leur marché » a annoncé M Ndiaye.

L’entreprise compte parmi ses clients des noms comme GSDOM COMMUNICATION, ADA VOYAGES, BMC AUDIT, DIASPORA 24TV ou ESTEVAL. Elle est également derrière AfriqMarket.com, un site qui se présente comme le Alibaba.com africain : « Notre plateforme est prête à donner de la visibilité aux fabricants, grossistes et industriels africains. Elle intègre des solutions de paiement comme Orange Money et WARI et représente une solution complète pour accompagner nos futurs e-commercant» a ajouté M Ndiaye.

Donner de la visibilité aux entreprises sénégalaises

« SIPEN Dakar fut pour nous une réelle opportunité de présenter aux différentes entreprises l’expertise sénégalaise dans le domaine des TICS. Le potentiel du digital est encore très peu exploité dans notre pays et le SIPEN a été une bonne occasion pour inverser la tendance» a-t-il encore souligné.

Quels sont les objectifs de cette dynamique entreprise pour 2016 ? « Nous souhaiterions donner de la visibilité à plusieurs entreprises de la place, accompagner des éditeurs comme Afrique IT News dans la monétisation de leur site internet et booster le secteur du e-commerce avec nos solutions de paiement. »

Pour en savoir plus sur les offres de SenMarketing, visitez le site SenMarketing.net.

#UneMinuteAvec : Popay

Découvrez quelques-unes des entreprises qui participent à SIPEN Dakar 2015.

Nous avons profité du Salon International des Professionnels de l’Économie Numérique qui s’est déroulé au King Fahd Palace les 14 et 15 décembre 2015, pour passer une minute avec M ALOULOU Sami, responsable commercial pour le développement business sur le continent africain chez Popay.

Popay est une société qui développe des solutions pour la gestion des ressources humaines. Elle se spécialise dans la conception de moteurs de paie et des solutions liées à la stratégie RH des entreprises (La formation, le développement professionnels, la gestion administrative, les outils B.I., l’étude des indicateurs RH clés pour les entreprises…).

L’entreprise, qui est active en Afrique depuis 2004, couvre la législation de plus d’une vingtaine de pays africains et continue de marquer son empreinte sur le continent. Elle assure également les mises à jour nécessaires afin de se conformer à la réglementation en vigueur tout en tenant compte des spécificités du système de rémunération des entreprises.

Les solutions Popay sont utilisées à travers le continent africain (au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Maroc, au Mali, au Congo Brazzaville, au Kenya, en Île Maurice, et bientôt au Togo).

Pour grandir, Popay veut s’appuyer sur des talents locaux

« Nous nous développons en créant des antennes locales, en formant et en nous appuyant sur des ingénieurs qui maitrisent les réalités de leurs marchés » a ajouté M Aloulou, avant d’annoncer qu’en 2016 « notre objectif est de consolider notre présence au Sénégal et commencer à attaquer sérieusement l’Afrique centrale. »

Pour plus d’informations sur Popay, visitez leur site Internet : www.popay.net

#UneMinuteAvec : iTech Solutions

Découvrez quelques-unes des entreprises qui participent à SIPEN Dakar 2015.

C’est durant le Salon International des Professionnels de l’Économie Numérique qui se déroule au King Fahd Palace les 14 et 15 décembre 2015, que nous avons passé une minute avec Mme Agboton, responsable commerciale chez iTech Solutions.

Une PME qui a des airs de leader du continent.

« Nous sommes une entreprise de droit sénégalais constituée de jeunes ingénieurs dynamiques ayant capitalisé des années d’expérience dans les technologies de l’information. Nous avons pour vocation de conseiller, de rechercher et de réaliser des solutions complexes et innovantes intégrant les technologies les plus pointues. L’activité d’ITECH Solutions s’articule autour de 4 pôles : les solutions, les réseaux informatiques, la sécurité informatique et la formation. Nous sommes présents au Sénégal, au Burkina et au Mali ».

L’entreprise, qui accompagne des noms aussi prestigieux que les chaînes d’hôtels Azalai et ONOMO, compte également parmi ses références des entités comme la SONAC, TranSSene, ADA Voyages, Tenesol, l’Université Gaston Berger, l’Université de Thiès ou encore Senegal Airlines. 

« En 2016, nous avons pour objectif de perfectionner nos solutions et d’en faire des références sur le marché. Nous envisageons également de nous installer en Côte d’Ivoire et au Ghana » a ajouté Mme Agboton.


Pour plus d’informations sur iTech Solutions, visitez leur site Internet : www.itechafrique.com.

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