Catégorie : Economie numérique

Quelles solutions face à la pénurie de développeurs en Afrique?

Ces annonces sont parmi les plus fréquentes sur les plateformes de recrutement visant le marché africain : « Entreprise recrute développeur Android », « Développeur Ruby recherché »…

Malgré des conditions de travail privilégiées et des propositions de salaires de plus en plus alléchantes, une attente longue de plusieurs mois est souvent inévitable pour les entreprises africaines, avant de trouver les ressources adaptées à leurs besoins.

Si la problématique n’est pas spécifique au marché africain, la thèse selon laquelle ses effets sont encore plus handicapants sous nos cieux serait facile à défendre.

Où sont passés les développeurs africains ?

Plusieurs suspects sont appelés à la barre lorsqu’il s’agit d’identifier les premiers responsables de cette pénurie :

  • Les centres de formations et les universités qui ne forment pas les profils dont les marchés ont besoin,
  • La majorité des étudiants qui se satisfait du médiocre durant sa formation dans un domaine où l’excellence est de mise,
  • Les développeurs africains formés hors du continent qui choisissent de faire carrière à l’étranger,
  • Ou encore les grands groupes internationaux qui, en s’installant en Afrique, débauchent les talents durement formés par les acteurs locaux.

Si sans développeurs, ces fourmis de la « Digital Revolution », il serait utopique de penser à un essor de l’économie numérique; quelles sont les solutions les plus appropriées pour la formation de développeurs en Afrique ?

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Big Data: où en sont les entreprises africaines ?

Le Big Data fait référence à l’explosion du volume des données dans l’entreprise et des nouveaux moyens technologiques proposés par les éditeurs pour y répondre.

Alors que nous entendons parler de Big Datas depuis maintenant plusieurs années, les solutions révolutionnaires utilisant ces quintillions d’octets se font encore attendre en Afrique.

Pourquoi le buzz ?

Un exemple édifiant de l’impact des Big Data en Afrique est celui de la startup kényane qui, durant la dévastatrice épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, a créé un système basé sur les SMS, permettant à des communautés en Sierra Leone d’alerter le gouvernement sur les nouvelles infections dans différentes régions du pays.

Les données recueillies ont ainsi aidé les autorités à cartographier la propagation du virus Ébola et à répondre à de nouvelles infections bien plus rapidement.

En identifiant les opportunités, en prévoyant des catastrophes, en aidant à la décision, ou encore en facilitant les investissements, les Big Datas pourraient révolutionner les domaines les plus sensibles des sociétés et des économies du continent.

Si les entreprises opérant en Afrique francophone semblent tarder à prendre le train en marche, selon une étude menée par IBM, 40% des entreprises kényanes et nigérianes étaient déjà dans la phase de planning d’un projet de Big Data en 2014, en comparaison avec la moyenne mondiale qui était de 51% à ce moment-là.

Les entreprises sénégalaises sauront-elles participer à ce buffet de la donnée ? Qui sont les leaders et comment utilisent-ils les données dans leurs entreprises ?

Rejoignez-nous pour échanger sur ce sujet durant le Salon International des Professionnels de l’Économie Numérique (SIPEN Dakar) qui se tiendra ces 14 et 15 décembre à l’hôtel King Fahd.

Rendez-vous dès à présent sur www.sipen-dakar.com  pour réserver votre badge, et découvrir les speakers.

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L’Internet des Objets : une mine d’or pour les entreprises africaines

L’internet des objets devrait représenter un canal de croissance et de dynamisme important pour le développement de notre continent. D’ici 2025, le marché des objets connectés en Afrique pourrait peser environ 500 milliards de dollars, selon les chiffres de l’entreprise américaine CISCO Systems.

L’usage des objets connectés aura indubitablement un impact conséquent sur le mode de vie des populations africaines.

Un allié inestimable pour les institutions africaines…

L’Internet des objets (IdO ou IoT pour Internet of Things en anglais) représente l’extension d’Internet à des choses et à des lieux du monde physique. Alors qu’Internet ne se prolonge habituellement pas au-delà du monde électronique, l’internet des objets représente les échanges d’informations et de données provenant de dispositifs présents dans le monde réel vers le réseau Internet. (wikipedia)

Grâce à leur capacité à collecter et analyser des quantités importantes de données, les objets connectés pourraient être le catalyseur pour une forte amélioration des prestations offertes par les services de santé, les institutions administratives ou encore les services publics en Afrique.

Des capteurs intelligents permettent déjà à des patients de se faire suivre par des spécialistes de la santé situés à plusieurs kilomètres d’eux.

Dans de grandes agglomérations africaines, des traceurs connectés à Internet pourraient faire gagner de précieuses minutes aux navetteurs en informant sur la localisation des transports publics.

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L’utilisation des dispositifs de localisation connectés sur les animaux ou encore l’usage de drones rendrait plus efficace la lutte contre des fléaux tels que le vol de bétail, le braconnage ou le paludisme.

Des bracelets connectés pour la géolocalisation des personnes à risque dans la lutte contre le terrorisme ? Des patchs « connectés » pour le suivi des grossesses en milieu rural ? Des « super-grenouillères » pour le suivi de la santé des prématurés?

En résumé, s’il y a un problème, une solution pourra sans aucun doute être proposée au milliard de personnes vivant sur le continent africain grâce aux objets connectés.L’essor de l’Internet des Objets en Afrique est, entre autres, ralenti par la connectivité limitée et la cybercriminalité qui représentent des obstacles qu’il faudra surmonter avant de pouvoir profiter pleinement de ces « nouveaux outils » sur notre continent.

La sécurité au centre des débats

Les informations générées par l’Internet des objets et les technologies portables seront de plus en plus personnelles. Elles formeront une « piste de données », que les utilisateurs laisseront derrière eux comme des « Petit Poucet » des temps modernes. De ce fait, la vie privée est et sera un des gros enjeux de l’Internet des objets.

Quelles sont les solutions les plus innovantes en Afrique dans le monde de l’IOT (internet of things)? Comment s’approprier ces outils qui révolutionneront le mode de vie des populations africaines ? Que doivent faire les entreprises africaines pour marquer ce marché de leur empreinte ?

Autant de questions autour desquelles nous vous invitons à débattre durant le SIPEN Dakar 2015.

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La révolution du numérique au Sénégal n’épargnera personne. Même pas vous

Des banques qui se prennent au jeu de la vente en ligne, des réseaux sociaux qui font de l’ombre aux établissements financiers, des opérateurs de téléphonie qui se muent en incubateurs et des chefs d’entreprise à succès plus proche de l’adolescence que de la retraite… La révolution du numérique a redistribué les cartes, sans daigner auparavant s’informer des règles du jeu.

Si l’onde de choc a été ressentie avec brutalité dans le monde entier, l’Afrique est sans doute le continent le plus secoué par les innovations du numérique.

En effet, lorsque le numérique s’imposait en occident, il ne s’agissait pas d’une réinvention du mode de vie des populations, mais plutôt d’une amélioration de ce dernier.

Sur notre continent, ces outils ont ouvert la porte à des utilisations jusqu’alors improbables et des centaines de millions de personnes peuvent désormais avoir accès à des services qui n’étaient auparavant réservés qu’à une élite citadine.

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Le Sénégal, considéré par plusieurs comme la figure de proue de l’innovation numérique en Afrique de l’Ouest francophone, est donc en pôle position pour apprécier les effets de ce « Tsunami » digital.

Des entreprises qui doivent s’adapter, se réinventer ou disparaître…

Qui aurait pu prédire que, menacés par les services OTT*, les opérateurs de téléphonie en Afrique courraient le risque de mettre la clé sous la porte si peu de temps après avoir été au centre du bien médiatisé boom de la téléphonie sur le continent ? Les terminaux de la marque Nokia n’étaient-ils pas synonymes de téléphone portable quelques années seulement avant de disparaitre ? Si des entités de cette dimension sont menacées, qu’en est-il de nos champions nationaux ?

Les exemples de géants d’un jour, devenus de lointains souvenirs le lendemain, sont légion dans le monde du numérique, où le moindre virage mal négocié équivaut souvent à la banqueroute.

S’il est plus que jamais temps pour les entreprises sénégalaises de se projeter et de se réinventer  pour se trouver une place dans ce nouvel ordre, comment faut-il le faire et quels pièges faut-il éviter dans ce processus ?

Des poussins qui s’invitent à la table des grands…

La redistribution des cartes a donné l’opportunité à des jeunes pousses de s’imposer et de tutoyer des ténors auparavant inaccessibles.  Les qualités de ces jeunes pousses : la créativité, la flexibilité, la compréhension des besoins de leur génération…

Quelle place faut-il donner à ces jeunes entreprises dans l’échiquier des TIC au Sénégal ?

Des métiers qui disparaissent et des emplois qui demandent de nouveaux talents…

De la secrétaire, au pharmacien, en passant par le développeur, rares sont les métiers qui peuvent parier sur leur existence dans les dix années à venir.

Menacés par les nouvelles technologies, ces emplois qui jadis assuraient une retraite sereine, risquent de se retrouver remplacés par des téléphones portables, des montres connectées, ou des drones…  Comment faut-il se préparer pour survivre à ce renouveau ?  

Au-delà des problématiques citées ci-dessus, qu’en est-il du tant attendu renouveau de la formation en Afrique en général, et au Sénégal en particulier ? Quelles solutions pour les contenus audiovisuels après le passage à la TNT ? Les grands groupes internationaux auront-ils raison des acteurs locaux ? Qui sortira gagnant de la guerre du e-commerce au Sénégal ?…

Autant de questions autour desquelles nous vous invitons à débattre durant le SIPEN Dakar 2015.

Organisée en marge des Assises du CNP, le salon est placé sous le haut patronage du Président de la République du Sénégal, Son Excellence Monsieur Macky SALL.

Les personnalités et acteurs les plus dynamiques de l’écosystème y seront aussi pour participer à des panels. Sont attendus :

  1. Yaya Abdoul KANE– Ministre des Postes et Télécommunications
  2. Mary Teuw NIANE– Ministre de l’Enseignement Supérieur et de La Recherche
  3. Ibrahima WADE– Directeur Général du Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Emergent
  4. Professeur Abdoullah CISSE– Expert juridique en Cyber Droit
  5. Tidjane DEME– Représentant régional Google Afrique Francophone
  6. Jean-Jacques NTAB– Président du Club des DSI au Sénégal
  7. Abdoulaye MBAYE– Directeur Général de Neurotech
  8. Omar CISSE – Directeur Général Téranga Capital
  9. Serigne BARRO– General Manager People Input

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*OTT : Un service par contournement (ou service alternatif ; en anglais over-the-top service ou OTT) est un service de livraison d’audio, de vidéo et d’autres médias sur Internet sans la participation d’un opérateur de réseau traditionnel (comme une compagnie de câble, de téléphone ou de satellite) dans le contrôle ou la distribution du contenu.(Wikipedia)

Incubateurs: Comment favoriser l’émergence de PME à forte croissance ?

[su_row][su_column size= »1/3″]Yann LEBEUX[/su_column] [su_column size= »2/3″] « Yann LE BEUX fait partie de l’équipe de CTIC Dakar. Depuis 2011 il accompagne des PME numériques au quotidien et participe au développement de l’incubateur et du secteur. C’est également un joueur de basket ball très très amateur »

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Le 14 Décembre à 16h30, le SIPEN accueillera un panel de haut niveau avec plusieurs acteurs du financement et de l’accompagnement des PME numériques au Sénégal afin de discuter des moyens de soutenir l’émergence de PME à forte croissance en Afrique.

Comment s’assurer de la compétitivité de l’économie numérique locale ? Comment accompagner la création et la croissance des jeunes pousses numériques ? Comment faire en sorte que les organisations qui accompagnent ces PME soient indépendantes, crédibles et viables économiques ?

Tout d’abord, pourquoi est-ce important d’avoir des PME fortes et structurées ?

En Afrique, on retrouve un grand nombre de freelancers et de petites structures dans les métiers du numériques, mais trop peu d’entreprises de 10 employés ou plus. Ces dernières sont cruciales pour un pays, car permettant de résister aux fluctuations du marché et à l’arrivée de compétiteurs internationaux qui, s’intéressent désormais massivement au digital sur le continent africain. En effet, s’il n’y a pas en face d’elles des PME d’une certaine taille capable de fidéliser leurs employés et avec des références clients assez conséquentes, ces multinationales n’auront pas de mal à prendre les talents dans l’écosystème et à faire valoir leurs clients occidentaux pour prendre les marchés locaux. De plus, les PME locales sont fortement génératrices d’emplois, qui en majorité sont qualifiés donc relativement bien rémunérés. L’impact social d’un écosystème dense de PME fortes est donc très important.

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Comment favoriser l’émergence et la croissance des PME TIC ?

Premièrement, il faut bien sûr inciter à la création d’entreprises via des événements, des concours et autres Hackathons, comme il s’en organisent d’ailleurs maintenant un peu partout en Afrique. Au Sénégal, deux acteurs majeurs, Jokkolabs et CTIC Dakar, contribuent majoritairement à l’animation de cet écosystème et à la sensibilisation en entrepreneuriat technologique via des événements tels que le Tekki48, les JETIC ou la Semaine Mondiale de l’entrepreneuriat.

SIPEN

Ensuite, et c‘est sûrement l’aspect le plus important…et difficile, il faut accompagner ces petites structures nouvellement créées dans leur croissance. Pour ce faire, plusieurs dispositifs peuvent (et doivent) être mis en place :

1- Les incubateurs et accélérateurs d’entreprises

Leurs modèles peuvent varier mais en général, ces structures, publiques, privées ou mixtes fournissent des locaux et l’accompagnement d’experts au quotidien pour favoriser la croissance des PME.

Au Sénégal, le seul acteur de ce domaine, spécialisé dans les TIC, est CTIC Dakar. Il se focalise sur des PME innovantes de 5 à 20 employés ayant un fort potentiel de croissance. L’incubateur est surtout reconnu pour ses services de développement commercial, de gestion comptable et fiscale, de relations presse et de levée de fonds. Son modèle est basé sur un partage de la croissance du chiffre d’affaires de l’entreprise. Si l’entreprise ne grandit pas, elle ne rémunère pas l’incubateur. Ailleurs en Afrique, d’autres modèles émergent, notamment basées sur des prises de participation au capital. Ce modèle, fréquent en Afrique anglophone est encore rare en Afrique francophone et présente des limites car, il est difficilement viable et les entrepreneurs sont en général frileux à l’ouverture de leur capital.

Au Sénégal, il existe aussi d’autres incubateurs multisectoriels tels que Concree.com, qui accompagne des entreprises de tous secteurs et à tous stades via une plateforme en ligne, des mentors et des ateliers très innovants. Il y a également, Synapse Center qui accompagne des porteurs de projets par de la formation dans plusieurs secteurs.

2- Les réseaux de mentorat et d’entrepreneurs

Ils sont un excellent moyen de renforcer les capacités des entrepreneurs et de favoriser les partenariats entre ces derniers. Au Sénégal, on retrouve les nouveaux réseaux comme « Enablis » ainsi que « la Rencontre des Entrepreneurs » qui regroupent des gens de qualité, en général sélectionnés par leurs pairs. Nous pouvons aussi noter le rôle important que peuvent jouer les organisations patronales du secteur dont OPTIC au Sénégal et le GOTIC en Côte d’Ivoire.

Quels modèles économiques pour ces structures ?

C’est bien sûr la question la plus importante. L’expérience des pays occidentaux et d’Afrique du nord montre que les modèles 100% publics d’incubateur ou de réseaux d’entrepreneurs ne marchent pas. Cela pour une seule et bonne raison : la crédibilité. C’est le premier aspect. Il faut absolument que votre incubateur soit dirigé par le secteur privé et que les entrepreneurs qui sont accompagnés par la structure sentent qu’ils parlent à des personnes motivées par leur réussite.

Visuel-PME

Deuxième aspect, la viabilité financière et donc l’indépendance. Il est crucial que l’incubateur cherche à avoir son propre modèle économique, pour pouvoir être plus indépendant vis-à-vis des volontés de ses partenaires, publics, privés ou internationaux, qui sont souvent décalées par rapport aux vrais besoins des entrepreneurs. Ensuite, la recherche de viabilité financière fait en sorte que l’équipe de l’incubateur devient entreprenante elle-même et établie des relations d’égal à égal avec ces entreprises.

Dernier aspect, et c’est le plus important, le fait de faire payer les entreprises pour la totalité ou au moins une partie des services, pousse l’incubateur à une augmentation progressive de la qualité de ces derniers : un client qui paye est en droit d’exiger le meilleur.

Ainsi, les incubateurs, accélérateurs et réseaux d’entrepreneurs, qui prolifèrent en Afrique représentent une opportunité énorme permettant aux acteurs publics, grands groupes ou partenaires au développement de s‘impliquer de façon pertinente pour la croissance et l’émergence de PME technologiques.

Ce panel du SIPEN vous permettra d’apprendre de l’expérience des experts de ces questions au Sénégal. Vous pourrez également poser directement vos questions et suggestions. Alors n’attendez plus et réservez votre place dès maintenant pour ne pas en louper une miette.

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